Un film de : Roger Watkins (crédité du pseudo de Viktor Janos)
Avec : Steven Morrison, Janet Sorley, Elaine Norcross...
Durée : 75 mn
Sortie : prévue en 1973 (mais finalement sorti en 1977)
Genre : Horreur
Note Imdb : 5,1
Résumé
Terry Hawkins navigue dans le milieu du porno underground. Obsédé par l'idée de repousser les limites de ce qui n'a jamais été filmé, il délaisse le spectacle du sexe pour celui de la violence et de la torture. Subjugués par son génie très particulier, les membres dérangés de son équipe le suivent aveuglément. Lors d'un tournage, il étrangle un homme de ses propres mains. La plongée dans l'horreur la plus abjecte devient inéluctable...
Mon point de vue sur cet ovni...
Malsain, déviant, choquant et réaliste car underground et plus ou moins graphique, ce film préfigure les autres films du même genre, niveau atmosphère malsaine, du style , "Massacre à la tronçonneuse", "Emmanuelle en Amérique" (pour ses scènes de Snuff) , "La Maison au fond du parc" etc..
Mais n'oublions pas, avant cela, que Wes Craven 1 an plus tot, abordait aussi la violence frontale, avec le très dérangeant "La derniere maison sur la gauche" (1972) . Car même si je préfère largement le propos du film de Craven, je suis obligé de reconnaitre que le film de Roger Watkins, demeure une sacrée descente aux enfers, dont le prétexte basique de l'histoire, sert juste à montrer l'innommable (dans les 20 dernières minutes surtout...et croyez-moi c'est long 20mn à voir des atrocités).
Car encore aujourd'hui et même si le film n'est pas la version totalement uncut, (il existerait effet un montage bien plus long qui fut interdit à l'époque, selon Roger Watkins avec encore plus de scènes trash) il reste quand même sur sa durée d'exploitation initiale de quasi 1h15, radical en termes de violences vues à l'écran, avec sa thématique du "Snuff movies", en donnant l'impression parfois d'en être (selon tel plan ou autre) vraiment un...en accentuant sur l'aspect cru de la situation...
Ce "Last House on dead end stret" reste donc encore malaisant, de par son style visuel (car quasi docu expérimental par instants) et sonore adopté. En effet, il combine la folie de ses protagonistes au côté hyper appuyée du voyeurisme de la caméra quand elle filme les tortures, sévices corporels et autres sur des chairs meurtris à l'arme blanche ou autres scies et perceuses utilisé...mais surtout Watkins choisit d'instaurer le malaise par l'aspect crade et décadent des lieux et la violence affichée de la nature humaine. Le film n'appuyant pourtant pas que sur le côté démonstratif, mais créant surtout une ambiance déviante par le fait de montrer des bourreaux adorant prendre du plaisir, en procurant le mal physique. Pas besoin de montrer tout en gros plan, et la suggestion peut aussi mettre mal à l'aise, hors champ parfois, juste en accentuant le simple fait de travailler la bande sonore autour de cris de douleurs, de gémissements et autres souffrances endurées, ce qui peut créer également un certain dégout pour le spectateur.
Aussi parce que le film, parait plus réaliste dans son approche filmique, comme j'ai dit, quasi expérimentale... C'est donc de l'horreur urbaine, dont vous accepterez l'expérience d'un voyage particulier... ou bien, pas du tout...
Dvdrip vo :
https://multiup.org/download/76dc60a962b9ed5e6c0060c486f21c12/The%20last%20House%20on%20the%20end%20of%20the%20street-%20dvdrip%20vo.avi
Sous titres fr :
Cette bande annonce donne tout de suite le ton sonore bien particulier et malaisant du film