- Titre original : Soleil rouge
- Titre anglais : Red Sun
- Pays d'origine : France, Italie, Espagne
- Réalisation : Terence Young, assisté de Bernard Farrel
- Scénario : Laird Koenig, novélisation par William Terry (Éditions Gallimard - collection "Série Noire" n° 1579 - Traduction M. Berg)
- Adaptation : Denne Bart Petitclerc, William Roberts, Lawrence Roman
- Dialogues : Gerald Devries
- Société de production : Les Films Corona(Paris). Oceania Films(Rome)2,3, Producciones Balcázar S.A.(Barcelone)3
- Production : Ted Richmond, Robert Dorfmann (associé)
- Musique : Maurice Jarre
- Photographie : Henri Alekan
- Son : William-Robert Sivel
- Effets spéciaux : Karl Baumgartner
- Montage : Johnny Dwyre
- Directeur de production : Serge Lebeau et Julio Vallejo
- Format : Couleurs - 1.85:1 - Mono - 35 mm
- Langue : Anglais
- Genre : Action, Western
- Durée : 109 minutes
- Dates de sortie :
France :
États-Unis :
- Charles Bronson(VF : Edmond Bernard) : Link Stuart
- Toshirô Mifune(VF : William Sabatier) : Kuroda Jubei
- Ursula Andress(VF : Perrette Pradier) : Christina
- Alain Delon(VF : lui-même ) : Gauche alias Gauche Kink
- Capucine(VF : Elle-même) : Pepita
- Bart Barry : Paco
- Lee Burton : Mace
- John Hamilton : Miguel
- Georges Lycan(VF : Marc de Georgi) : Shérif Stone
- Luke Merenda alias Luc Merenda(VF : Marc de Georgi) : Chato
- Satoshi Nakamura(VF : Albert Augier) : Ambassadeur Japonais
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Fiche technique
Distribution
Résumé
Au printemps 1870, en Arizona, un ambassadeur japonais accompagné de deux samourais, Kuroda et Namuro, se rend à Washingtonà bord d'un wagon privé pour prendre ces fonctions. Chargé de remettre au Président des États-Unis, de la part de l'Empereur du Japon, un sabre de samouraï de grande valeur. Dans ce même train voyage une redoutable bande de hors-la-loi, commandée par Link et son second Gauche, qui projettent d'attaquer le wagon postal. Les bandits s'emparent de l'or mais Link et Gauche volent également le sabre, non sans avoir tué Namuro. Gauche, convoitant pour lui seul le chargement d'or, essaye de tuer Link par ses complices. Après le départ des bandits, Kuroda retrouve celui-ci gravement blessé. Il le soigne dans l'espoir qu'il l'aidera à retrouver la bande. Le samouraï est en effet chargé par son ambassadeur de retrouver le sabre sous 7 jours sans quoi il devra se faire hara-kiri. Les deux hommes décident de poursuivre à pied et sans armes à feu les bandits à travers le désert..
Point de vue
Réunir 3 stars du cinéma international tels que Charles Bronson, Toshiro Mifune et notre frenchie Alain Delonétait une bonne idée de la part du réalisateur anglais et bon faiseur qu'était Terence Young ("Bons Baisers de Russie', "Dr No", "LArbre de Noël", pour ne citer qu'eux...) tant "Soleil Rouge" donne un cachet indispensable au film, d’être sur de se divertir un minimum grâce à leur imposante présence.
Il faut se souvenir que le western dans les années 70 à évolué, et le héros est devenu un antihéros, sous les coups de la vague italo-leonienne, il est désromais tantôt voleur, tantôt tueur froid, immoral, à l'humour noir aiguisé ... c'est le personnage de Bronson. Le personnage de Kuroda est quant à lui l'héritier des "samouraïs de l'Ouest", façon 7 mercenaires (Coïncidence d'autant plus amusante lorsqu'il s'agit de la rencontre entre Mifune-Bronson). Kuroda est un héros guidé par son honneur pour qui la quête de ce qui est juste est primordiale ... C'est l'ancien monde, et l'ancien western, celui qui est appelé à disparaître car, s'il peut s'accorder du bon temps, il refuse obstinément la modernité qui ne lui correspond pas, il s'en va tout en laissant quelques messages bien sentis, qui rendent meilleurs ceux qui le remplacent, qui ont appris à l'apprécier, à l'admirer, c'est là tout le sens de l'histoire.
Au casting, je n'oublierai pas l'impeccable Ursula Andress qui joue au mieux de ses atouts, quand Capucine épouse avec assurance son personnage de tenancière de maison close, et Delon en méchant c'est toujours un réél plaisir de le voir s'accaparer de son regard mystérieux ce genre de personnage. Si la façon dont sont représentés les Comanches reste peu convaincante, les scènes d'action restent efficaces (on sent qu'avoir mis en scène des James Bond a servi à Terence Young pour servir des plans très travaillés), et j'ajouterai la partition très solide de Maurice Jarre. L'ensemble se regarde donc avec intérêt, avec une touche certaine pour l'exotisme.
Un bon divertissement en somme, sans toutefois atteindre l'apogée d'un grand western.
Merci de vos coms de remerciements en retour, que j'espère nombreux cette fois....
HD 1080p light dual audio (2,3 go) à venir après commentaires le 5 ou 6/10 !