Fiche technique[modifier | modifier le code]
- Titre français : Glengarry
- Titre original : Glengarry Glen Ross
- Réalisateur : James Foley
- Scénario : David Mamet
- Décors : Jane Musky
- Montage : Howard Smith
- Producteurs : Jerry Tokofsky, Stanley R. Zupnik
- Genre : Affaire
Distribution[modifier | modifier le code]
- Al Pacino (VQ : Hubert Gagnon) : Ricky Roma
- Jack Lemmon (VQ : Ronald France) : Shelley Levene
- Alec Baldwin (VQ : Marc Bellier) : Blake
- Ed Harris : (VQ : Bernard Fortin) : Dave Moss
- Alan Arkin : George Aaronow
- Kevin Spacey (VQ : Louis-Georges Girard) : John Williamson
- Jonathan Pryce (VQ : Jean-Marie Moncelet) : James Lingk
- Bruce Altman : M. Spannel
- Paul Butler : le policier
- Jude Ciccolella : le détective
L'Histoire
Un cadre supérieur d'une importante société immobilière vient annoncer aux vendeurs une importante restructuration des effectifs. Les meilleurs resteront et se verront confier une liste d'investisseurs identifiés particulièrement convoitée, les autres seront purement et simplement mis à la porte. Alors il s'ensuit manipulation et guerre à outrance parmi les vendeurs qui veulent tous conserver leur place. La liste d'acheteurs potentiels ainsi que des contrats de vente sont dérobés pendant la nuit....
Mon Avis
James Foley (dont je vous avais déja proposé ici son chef d'oeuvre "Comme un chien enragé") livre ici l'un des longs métrages majeur de sa carrière. Déjà attardons nous sur la mise en scène, brillante, qui utilise parfaitement l’espace qui lui est offert et qui nous donne des scènes très inspirées, en plus de la performance des acteurs. Techniquement il alterne comme il faut les rotations (scène au bar) ou encore les différents angles de prises (notamment dans l’agence). Tout ça colle parfaitement avec la pièce d’origine de David Mamet. L’alliance entre le théâtre et le cinéma est omniprésente du début à la fin. Il faut souligner l'importance apportée à la photo et aux décors, ainsi qu'a la pièce maitresse de la réussite du film, son scénario, qui reste un véritable bijou d’écriture. Et ce, grâce au talent de David Mamet qui dépeint avec subtilité et audace le capitalisme moderne à travers une agence de vendeurs en immobilier.
C’est grinçant, original (encore plus pour l’époque) et intelligent. Les dialogues sont excellents et ils fondent à merveille dans la bouche des acteurs. Et donc qui dit dialogue dit performance d’acteurs et on peut dire qu’à ce niveau là le film est des plus jubilatoire. Accrochez vous, Al Pacino, Jack Lemmon, Kevin Spacey, Alec Baldwin, Alan Arkin, Jonathan Pryce et Ed Harris sont dans ce long-métrage. Un casting incroyable pour des performances tout aussi incroyables. La mise en scène caméra est évidemment assez effacée car on se rapproche du théâtre mais on remarque tout de même beaucoup de plans très serrés et des couleurs marqués (la nuit surtout) qui soulignent bien la violence verbale de toute cette histoire...Rythmée et souvent intense dans le propos décrit, "Glengarry" démontre toute les facettes d'un métier implacable ou la moindre faiblesse n'a pas sa place, et ou seuls les plus forts survivent. C'est cruel, sans concession et Foley place donc ses acteurs dans un contexte rageur de grand échiquier, ou chacun déplace ses pions, autour d'un véritable thriller financier si je puis dire...
Cela nous donne même à l’écran, des scènes proches de l'univers d’un Scorsese ou d’un Tarantino, un pur régal ! Nul doute que si vous aimez le pur jeu d'acteurs, alors vous tomberez complètement sous le charme de cette perle cinématographique qu'on ne cite malheureusement pas souvent dans la mémoire collective. Surement parce que peu de personnes l'ont vu, c'est donc le moment de vous rattraper pour celles et ceux qui découvrent ce film (et de le savourer à nouveau pour ceux qui en gardent un excellent souvenir comme moi)
Merci à toutes et tous pour vos nombreux coms de remerciements en retour... qui motive beaucoup mon intérêt de faire perdurer ce blog....
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